Certes, vous adorez vous déplacer en
scooter… Sauf quand il s’agit de stationner votre engin devant chez vous, avec
la peur de ne pas le retrouver le lendemain matin ! Voici tout ce que vous
devez savoir sur les antivols afin d’éviter cette situation.
Selon l’enquête Cadre
de vie et sécurité réalisée chaque année par l’Insee, 44 000 ménages
ont été victimes d’un vol ou d’une tentative de vol de leur deux-roues à moteur
en 2018. Si ce chiffre est en baisse – il a atteint son niveau le plus bas
depuis 2008, ce qui est une bonne nouvelle – , il en dit long sur la manière
dont il convient d’équiper son scooter ou sa moto : l’achat d’un antivol est indispensable
!
Ces différents types d’antivol se
divisent en deux familles :
· Les
antivols mécaniques, qui empêchent votre scooter de rouler. La plupart d’entre
eux ne sont à leur efficacité maximale que lorsqu’ils sont attachés à un point
d’ancrage. On trouve parmi eux le « U », réputé pour être le système
le plus robuste ; le bloque-disque, qui immobilise le deux-roues en bloquant
ses freins ; ou encore la chaîne, souvent
utilisée par les conducteurs en quête de facilité d’utilisation – il est en
effet plus simple de passer une chaîne derrière un point d’ancrage qu’un
« U », mais attention à ne pas la laisser traîner par terre ;
· Les
antivols électroniques, qui n’entravent pas votre engin mais ont un effet
dissuasif. On parle ici des dispositifs comme l’alarme, la géolocalisation ou
encore l’anti-démarrage. Souvent, ces derniers sont utilisés en complément d’un
ou plusieurs antivols mécaniques.
En fonction des fonctionnalités, ces
prix peuvent même varier du simple au double ! Pour un antivol bloque-disque,
vous trouverez des entrées de gamme à 10 €, et certains dispositifs
électroniques peuvent atteindre les 300 €.
Attention néanmoins à la certification
du produit choisi… Acheter un antivol à bas prix pourrait vous attirer des
ennuis auprès de votre compagnie d’assurance s’il n’est pas certifié.
Il n’existe pas de loi qui régente
l’achat d’un antivol. En théorie, vous êtes donc libre de choisir l’antivol que
vous voulez. Néanmoins, la plupart des compagnies d’assurance exigent que les
deux-roues assurés chez elles soient protégés par un antivol homologué SRA
(sécurité et réparation automobiles).
D’autres labels permettent également de
savoir si l’antivol pour lequel vous optez est d’une qualité suffisante : c’est
le cas du logo « NF antivols moto », délivré par l’AFNOR et
recommandé par la FFMC (Fédération française des motards en colère). Ce dernier
certifie que le produit présente un haut niveau de résistance à l’effraction.
Sachez néanmoins que malgré vos efforts
pour investir dans un antivol efficace, vous n’êtes jamais à l’abri de vous
faire voler votre véhicule… Vous mettez simplement toutes les chances de votre
côté d’être indemnisé par votre assureur en cas de vol.
Pour que votre antivol reste efficace,
gardez-le à l’abri de l’humidité et essuyez-le lorsqu’il est mouillé afin
d’éviter la rouille.
Dès lors que vous constatez une
tentative de vol – c’est assez flagrant lorsque le « U » est voilé
par exemple –, remplacez votre antivol.